Journée de la flamme

Images d'origine numérique

7 avril 2008 à Paris

Ambiance assez convenue dans l'ensemble. Personnellement je n'ai pas trouvé qu'il y avait tant de débordements que cela car chacun était dans son rôle. Les sportifs défilaient, les manifestants manifestaient, les pro-chinois s'enthousiasmaient, la police encadrait et réprimait, les badauds en rajoutaient et la presse s'agitait un peu partout. En fait, l'ambiance était à la foit tendue et décontractée, pas totalement désagréable hormis les frictions que l'on sait.

 
J'ai juste aperçu une -petite- grenade lacrymogène devant le Trocadéro 1h30 avant le passage du cortège pour séparer les drapeaux tibetains des drapeaux chinois, histoire de dire qu'on a été gazés mais rien de méchant.
 
La caractéristique globale de cet événement a été la vitesse du cortège qui a oscillé entre immobilisation presque totale et rattrapage manifeste de temps perdu. Devant le musée d'Art Moderne qui bénéficiait d'une très bonne vue, les officiels se sont contentés de passer en autobus si bien que concrètement il n'a rien été vu d'autre qu'un passage rapide de drapeaux tibetains et de policiers style cour de récréation.
 
Ce que j'ai noté ce sont les sponsors qui en rajoutaient un peu au début mais pas du tout à la fin, à force de se faire traiter de tous les noms d'oiseaux sans doute. Il est vrai que si l'événement olympique est devenu essentiellement une histoire de gros sous, c'est bien là d'argent "sale "qu'il s'agit.
 
Ceux qui vivent dans le business sont manifestement déçus, mais ceux pour qui l'argent n'est pas une valeur première y ont manifestement trouvé leur compte.
 
On sait désormais que les américains, de leur côté, ont largement amplifié les tendances gauloises...
 
RSF
Les trous noirs du web